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Transition verte : l’ACEA appelle à une nouvelle politique industrielle européenne pour soutenir l’industrie automobile.

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La ville de Bruxelles est actuellement le théâtre de débats concernant la politique industrielle de l’Union Européenne (UE). Dans cette transition vers un modèle économique plus vert, l’UE doit faire face à une pression concurrentielle croissante de la part des pays étrangers. L’ACEA, l’Association des constructeurs automobiles européens, s’inquiète de la sécurité de la base industrielle européenne. Le nouveau président de l’ACEA, Luca de Meo, a récemment envoyé une lettre ouverte aux décideurs politiques européens dans laquelle il plaide pour une nouvelle approche de la politique industrielle européenne.

#acea Transition verte : l’ACEA appelle à une nouvelle politique industrielle européenne pour soutenir l’industrie automobile.
Sigrid de Vries*, directrice générale de l’ACEA.

« En regardant vers l’avenir, nous avons besoin d’urgence de l’Europe pour mettre en œuvre des politiques qui soutiennent pleinement notre objectif de décarbonisation et nous permettent de faire face à une concurrence mondiale croissante. Il est donc très juste que la Commission et le Conseil élaborent une nouvelle approche de la politique industrielle européenne – une approche qui aidera les industries à atteindre leurs objectifs environnementaux et de décarbonisation, tout en soutenant notre base industrielle bien nécessaire. »

a déclaré le nouveau président de l’ACEA, M. de Meo 

Les défis de l’industrie automobile pour passer au transport zéro émission tout en défendant sa compétitivité mondiale et en garantissant des emplois et la production industrielle en Europe sont nombreux. L’ACEA considère que les conditions générales d’encadrement définies et mises en place seront déterminantes dans la réussite de cette transition verte.

Les efforts de l’UE pour atteindre la neutralité carbone sont en grande partie réglementaires, contrairement à d’autres régions du monde qui offrent des incitations massives pour se concentrer sur les véhicules à batterie électrique et à hydrogène. Cela crée un risque de « fuites d’investissements » hors de l’UE.

L’ACEA appelle à une réponse forte de l’UE pour prévenir les fuites d’investissements hors de l’UE. Le Green Deal Industry Plan (GDIP), qui sera dévoilé à la mi-mars, pourrait protéger l’industrie européenne des technologies vertes en fournissant un rempart bien nécessaire pour maintenir les investissements dans l’UE.

Pour l’ACEA, le GDIP devrait soutenir les industries vertes innovantes et éviter de reproduire les éléments protectionnistes du commerce de l’IRA. Il devrait également y avoir une cohérence stricte entre elle et d’autres initiatives politiques de l’UE dans les domaines de la politique industrielle et de la décarbonisation.

« Il reste encore beaucoup à faire : du déploiement d’une infrastructure de recharge et de ravitaillement suffisante pour les véhicules à zéro émission, à l’accès aux matières premières nécessaires à l’e-mobilité, en passant par la mise en œuvre de politiques cohérentes – plutôt que contradictoires.

Seule une approche aussi cohérente garantira un environnement commercial concurrentiel à l’échelle mondiale dans lequel des secteurs cruciaux comme l’automobile peuvent prospérer.Il est donc très juste que la Commission et le Conseil élaborent une nouvelle approche de la politique industrielle européenne – une approche qui aidera les industries à atteindre leurs objectifs environnementaux et de décarbonisation, tout en soutenant notre base industrielle bien nécessaire. » 

ajoute Sigrid de Vries*, directrice générale de l’ACEA.

CGM pour Truckeditions

*Sigrid de Vries a été nommée à la tête de l’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA) en septembre 2022. Elle possède une vaste expérience de travail pour des secteurs industriels stratégiques de l’UE, allant des constructeurs automobiles aux équipementiers automobiles et au secteur des équipements de construction.

Mme de Vries a occupé divers postes dans le domaine des affaires extérieures et de la direction, et possède de solides antécédents en matière de représentation des industries pendant des périodes de transformation rapide. Avant d’occuper son poste actuel à l’ACEA, Sigrid de Vries a été secrétaire générale de l’Association européenne des fournisseurs automobiles (CLEPA). Elle a également dirigé l’Association de l’industrie européenne des équipements de construction (CECE) et a dirigé le département des relations extérieures et de la communication de CNH Industrial.

Auparavant, Mme De Vries a été directrice des communications et des affaires publiques de l’ACEA de 2006 à 2012. De nationalité néerlandaise, elle a étudié le journalisme aux Pays-Bas. Elle a travaillé pendant plus de dix ans en tant que correspondante pour un grand journal financier, réalisant des reportages à Amsterdam, Bruxelles et Berlin.

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