Prospective ADEME 2050 : quels futurs pour la décarbonation des transports ?
L’ADEME engage un nouveau cycle de prospective pour préfigurer les trajectoires vers la neutralité carbone à l’horizon 2050. En mobilisant des outils modélisés et un partenariat interinstitutionnel, l’agence inclut le secteur du transport routier dans une approche systémique de la planification écologique. Ce chantier s’annonce comme structurant pour les décisions futures en matière d’infrastructures, de motorisation, de flux logistiques et d’investissements industriels.

Le transport routier dans l’exercice de prospective ADEME
Les partenaires mobilisés (NaTran, Inria, RTE, Cerema…) viendront apporter une lecture fine des secteurs énergétiques, numériques et écologiques. Pour le transport routier, la prospective va inclure des hypothèses sur les niveaux de décarbonation envisageables, l’électrification, l’usage de gaz décarbonés, l’efficacité logistique et la gestion de la demande. Les modèles Prospera, 3ME et MatMat vont croiser ces variables avec les trajectoires de consommation énergétique et les impacts territoriaux.
Approche par scénarios : arbitrages logistiques et économiques
Les cinq scénarios prospectifs (dont quatre alternatifs) vont tester diverses configurations sectorielles. Pour les acteurs du transport, ces scénarios questionneront la répartition intermodale, le rythme d’électrification, le coût des externalités carbone, ainsi que les investissements à réaliser dans les infrastructures de recharge, les plateformes multimodales ou les véhicules lourds à faible émission. L’analyse ne s’arrêtera pas à la motorisation : elle incluera également la transformation des chaînes logistiques et la localisation des hubs industriels.
Dimension territoriale : vers une stratégie de déploiement différenciée
La nouveauté de cette prospective tient à l’intégration d’une échelle régionale et de six typologies de territoires (urbain, montagnard, littoral, etc.). Cette grille d’analyse affine les besoins logistiques, les opportunités de mutualisation, et les conditions réelles d’adoption de technologies bas-carbone. Elle doit permettre une lecture adaptée aux réalités des transporteurs, en croisant accessibilité énergétique, flux de marchandises et densité logistique.
Ce travail prospectif veut opérer comme un outil d’aide à la décision, en tenant compte des contraintes réglementaires, techniques et économiques du transport routier. Pour les entreprises du secteur, les résultats à paraître en 2026-2027 vont potentiellement offrir une occasion de s’aligner avec les futurs standards opérationnels de la logistique décarbonée. Un cadre utile à la réflexion sur l’allocation des investissements, la formation des chauffeurs, ou encore le maillage des infrastructures alternatives.
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