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L’UE pour un mix énergétique restrictif : plus de 200 acteurs s’unissent pour dénoncer le projet d’interdiction des biocarburants dans le transport routier de la Commission européenne

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Plus de 200 acteurs, représentant diverses collectivités, syndicats d’énergie, acteurs du transport et de l’énergie, ont signé une tribune pour protester contre le projet de règlementation européenne qui exclurait les biocarburants, dont le BioGNV, pour atteindre les objectifs de décarbonation du transport routier. 

L’UE pour un mix énergétique restrictif : plus de 200 acteurs s’unissent pour dénoncer le projet d’interdiction des biocarburants

La réglementation proposée par la Commission européenne pourrait exclure le BioGNV comme une option pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) du transport routier, en se concentrant exclusivement sur les véhicules électriques et à hydrogène. Cependant, les signataires de la tribune s’opposent à cette approche et font valoir que les solutions existantes, comme le BioGNV, sont également nécessaires pour atteindre les objectifs de décarbonation du transport routier.

Bien que les solutions électriques et à hydrogène soient essentielles pour atteindre les objectifs de décarbonation, la Commission européenne ne fait pas la distinction entre l’électricité renouvelable et celle produite à partir de charbon ou entre l’hydrogène bas carbone et celui produit de manière plus carbonée. Par conséquent, l’exclusion du BioGNV, qui émet en moyenne 80 % de CO2 en moins que les véhicules diesel classés « Euro 6 », serait dans cette logique une erreur.

Le BioGNV est déjà une solution efficace pour répondre aux défis techniques et pratiques des transporteurs et des utilisateurs. Les véhicules utilisant ce biocarburant de deuxième génération répondent à 90 % de leurs missions de transport. En France, en 2022, un bus sur deux, un autocar sur quatre et 5 % des poids lourds ont été immatriculés au BioGNV/GNV. La filière biométhane renforce également la souveraineté énergétique de l’Europe, en créant de la valeur à partir de résidus organiques et de déchets agricoles. En outre, le BioGNV permet, à sa mesure, de limiter la dépendance aux importations de métaux et de composants critiques nécessaires aux technologies électriques et hydrogène.

CGM pour Truckeditions

Lire La Tribune complète sur le site de l’AFGNV